Jean-Aimé Courouble
co-fondateur du Centre EGO

Licencié en psychologie à l'ULB à l'époque où le département de psychologie dépendait encore de la faculté de médecine, j'ai commencé ma carrière dans le domaine du handicap. Afin de parfaire mes connaissances dans ce domaine spécifique, je suis retourné sur les bancs de l'université à l'UMONS pour me former à l'orthopédagogie. J'y ai découvert l'approche comportementale adaptée aux humains alors que, jusqu'alors, elle était plutôt considérée alors comme étant expérimentale et applicable aux seuls animaux.
Je me suis ensuite dirigé vers le secteur de l'aide à la jeunesse où pendant de nombreuses années, j'ai accompagné des jeunes adolescents en difficulté et placés par le juge. Dans ce contexte, j'ai éprouvé le besoin de renforcer, plus encore, mes savoirs et compétences, et ai réintégré un cursus à l'université de Mons en section famille et développement communautaire pour y obtenir un ultime diplôme décroché avec grande distinction. J'approchais, tout doucement, les 53 ans.
Poursuivant mon action dans le cadre de l'aide à la jeunesse sur Bruxelles, j'ai complété mon action par des prestations en libéral au sein du centre EGO que j'ai co-fondé avec mon épouse, Michèle Mas, elle-même psychologue. J'y ai amené mes compétences dans l'accompagnement des familles, essentiellement, mais également dans l'accompagnement du deuil autour du suicide. J'avais été formée en ce sens, et plus spécifiquement dans le domaine de la prévention du suicide.
Dans le cadre de mes prestations au Centre, j'appréciais tout particulièrement - et apprécie encore toujours, quand l'occasion se présente - de pouvoir apporter une lecture plus masculine des situations, dans une équipe majoritairement féminine.
Je consulte très ponctuellement, en semaine aux heures de bureau.
Brève histoire de vie...
Français d'origine ayant émigré en Belgique, j'ai acquis la
nationalité belge après 40 ans de résidence en Hainaut occidental aujourd'hui
dénommée Wallonie picarde. Après deux ruptures conjugales, la dernière
consécutivement à la perte d'un enfant par suicide à l'âge de 23 ans, j'ai fini
par trouvé l'équilibre dans une recomposition familiale qui, si elle ne fut pas
évidente tous les jours, a su trouver un rythme de croisière où chacun a pu
avoir sa place.
Retraité, aujourd'hui, je maintiens une activité bénévole au sein du Centre EGO, selon les besoins, les opportunités, en consultation quelques rares fois et, le plus souvent, en soutien à l'équipe.